Vendredi 14 mars 2025
Salle Franz Liszt
Conservatoire de Genève

PROGRAMME DU CONCERT 

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Johannes BRAHMS (1833 – 1897)
Sextuor n°2 en sol majeur op.36

I. Allegro non troppo
II. Scherzo - Allegro non troppo - Presto giocoso
III. Poco adagio
IV. Poco allegro
Sergey Ostrovsky – violon 1, Alexander Goldberg – violon 2, Sarah Strohm – alto 1, Noémie Bialobroda – alto 2, Pauline Boudon - violoncelle 1, Arne Zeller – violoncelle 2
Durée : environ 40 minutes 

Johannes BRAHMS, attiré davantage par les aspects lyriques des œuvres que leurs côtés dramatiques, a toujours voué un intérêt particulier à la musique de chambre. Toutefois, ses scrupules devant l’imperfection le conduisaient à ne pas se perdre dans les domaines pour lesquels il ne se sentait pas prêt. S’agissant de la composition d’œuvres pour des ensembles à cordes, il abandonna longtemps des projets de quatuors à cordes, car insatisfait des résultats obtenus. Dès 1860, il opta pour le sextuor à cordes, genre qu’il était le premier grand compositeur à adopter et auquel il donna ses lettres de noblesse en laissant deux chefs-d’œuvre d’un aboutissement admirable. Bien entendu, la composition de quatuors à cordes suivra dans le temps, avec un succès jamais démenti. La composition du second sextuor à cordes op. 36 en sol majeur, de 1865, intervint après la rupture avec Agathe von SIEBOLD, pour laquelle il s’était enflammé quelques années auparavant, qu’il avait demandée en mariage et à laquelle il avait finalement renoncé, ne se sentant prêt à perdre sa liberté. Par cette œuvre, il avait confié à ses amis qu’il désirait « se libérer de son dernier amour ». Ainsi, BRAHMS construit un thème du premier mouvement en citant le prénom de la jeune fille qu’il met en évidence dans la notation allemande A-G-A-(D)-H-E, (la-sol-la-(ré)-si-mi).

Le premier mouvement, Allegro non troppo, s’ouvre dans un climat de douce sérénité et s’anime bientôt pour conduire à des périodes de grand lyrisme. Il est suivi d’un Scherzo de forme tripartite, qui présente un caractère essentiellement mélodique dans ses parties extrêmes, alors que le trio central fait résonner une danse rustique. Le troisième mouvement Poco Adagio, est constitué d’un thème et de cinq variations d’une grande beauté expressive. Brahms y déploie son incomparable talent d’invention et exprime une grande liberté. Enfin, le mouvement final, Poco Allegro, est essentiellement de structure rythmique et conclut cette œuvre magnifique avec brio. 

ENTRACTE (20 min) 

Piotr Ilitch TCHAÏKOVSKI (1840 – 1893)
Souvenir de Florence op.70 pour sextuor à cordes

I. Allegro con spirito
II. Adagio cantabile e con moto
III. Allegro moderato
IV. Allegro vivace
Sergey Ostrovsky – violon 1, Alexander Goldberg – violon 2, Noémie Bialobroda – alto 1, Sarah Strohm – alto 2, Arne Zeller – violoncelle 1, Pauline Boudon – violoncelle 2
Durée : environ 35 minutes 

Au début de l’année 1890, Piotr Ilitch TCHAÏKOVSKI séjourne à Florence où il compose son avant-dernier opéra, La Dame de Pique. En été de la même année, de retour en Russie, il entreprend la composition de son sextuor à cordes qu’il dédie à Florence en souvenir des circonstances propices qu’il avait trouvées lors de son séjour. Il écrira à sa bienfaitrice, Madame von MECK, qu’il avait composé ce sextuor avec beaucoup de plaisir et d’enthousiasme et sans effort. L’œuvre, dans sa version définitive, fut jouée la première fois en 1892 par les musiciens de la Société de musique de chambre de Saint-Pétersbourg qui avait élu le compositeur à la dignité de membre d’honneur. La question du caractère italien de cette œuvre reste controversée parmi les musicologues, les uns estimant que les thèmes de cette nature sont à trouver dans les deux premiers mouvements, alors que d’autres les distinguent dans l’entier du sextuor.

L’œuvre s’ouvre par un Allegro con spirito qui débute par un sujet fortissimo qui installe un climat très énergique, le mouvement étant enrichi progressivement de divers motifs nouveaux. Le second mouvement, Adagio cantabile, débute par un choral qui débouche sur une cantilène confiée au premier violon, puis au violoncelle, accompagnée de pizzicati soutenus. La partie centrale revêt un caractère fantasmagorique, elle est traversée de rapides traits qui conduisent au retour de la cantilène. L’Allegretto moderato qui suit comporte un premier thème d’allure manifestement plus russe qu’italienne, alors que le trio qui lui succède est vif et enlevé. Le dernier mouvement, Allegretto vivace, présente des sujets de nature folklorique qui entourent un thème d’un grand lyrisme, le compositeur n’hésitant pas à utiliser le sujet russe pour écrire un fugato dont il n’était pas peu fier.

ARTISTES

Fondateur du Quatuor à cordes Aviv et professeur de violon à la Haute École de Musique de Genève, Sergey Ostrovsky a également été premier violon solo de l’Orchestre de la Suisse Romande de 2007 à 2012 et Premier Violon solo de l'Orchestre de la Communidad Valenciana, de 2012 à 2014.

Par ailleurs, Sergey est régulièrement invité comme chef d'orchestre au Suisse, en Espagne, en Ukraine et en Israël.

Il est fondateur et directeur Artistique de l'Orchestre « Les Solistes de Neuchâtel ».

Né en 1975 à Nijni-Novgorod (Russie) dans une famille de musiciens, Sergey commence à jouer du violon à l'âge de 6 ans avec D. et L. Lapidus Gantman.

En 1991 Sergey Ostrovsky a immigré en Israël où il se perfectionne à l'Académie Rubin de Tel Aviv avec Yair Kless et Irena Svetlova. Il est également diplômé du Conservatoire Royal de Rotterdam (N. Morozova) et du Conservatoire d'Amsterdam (Alexander Kerr).

Sergey Ostrovsky a gagné le Grand Prix du Concours International de Musique de Chambre de Melbourne et il est lauréat du Concours International de Quatuor à cordes de Bordeaux. Il a également remporté le Prix "Schubert" et le 2ème prix au Concours International « Schubert et Modernité » (Graz, Autriche). Il est en outre lauréat du Concours International « Printemps de Prague ».

En tant que soliste, Sergey joue avec des orchestres prestigieux tels que l’Orchestre de la Suisse Romande, l’Orchestre Philharmonique d’Israël (avec Zubin Mehta et Yoel Levi), l’Orchestre Philharmonique de Cape Town, l’Orchestre Chambre « Amadeus » (Pologne), le Bournemouth Symphony Orchestra, le Jerusalem Symphony Orchestra ou l’Orchestre de Chambre d'Israël.

En tant que chambriste, Sergey a joué dans les plus prestigieuses salles du monde, tels que le Carnegie Hall, l’Alice Tully Hall, l’Auditorium du Louvre, le Théâtre du Châtelet, le Wigmore Hall de Londres, le Sydney Opera House, etc.

Sergey joue un violon de Giovanni Grancino (1716) qu’il a pu acquérir grâce au généreux soutien de M. J. Mayer et de "Tzfonot Tarbout" – organisation à but non lucratif pour les arts et les artistes en Israël.

Il est co-fondateur et responsable artistique de la Geneva International String Academy.

Noémie Bialobroda est l’altiste du Quatuor Aviv depuis 2014 avec lequel elle mène une intense carrière internationale. Leur intégrale des quatuors de Beethoven au Studio Ansermet à Genève en 2018-2019 a rencontré un vif succès auprès du public genevois et a confirmé leur implantation en suisse romande.

Passionnée par l'enseignement, Noémie Bialobroda est Professeur de Musique de Chambre à la Haute École de Musique de Genève, Coordinatrice de Musique de Chambre à la Haute École de Musique de Genève. En 2024, elle est nommée Professeure d'alto au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon. L’été, elle enseigne à l’Académie Internationale de Musique de Solsona en Espagne et elle est professeur de Musique de Chambre à l’Académie Internationale de Musique de Flaine. Ses élèves sont lauréats de concours nationaux et internationaux.

Noémie Bialobroda a reçu une Bourse culturelle de la Fondation Leenaards 2024.

Comme concertiste, elle est l’invitée de saisons prestigieuses et festivals telles que Wigmore Hall (Londres), le Festival Manifeste de l'IRCAM, la Cité de la Musique (Paris), pour n’en citer que quelques-uns. Elle collabore avec des artistes tels que Abdel Rahman El Bacha, Yovan Markovitch, Luis Claret, Boris Garlitsky, Francois Guye, Philippe Müller, Tedi Papavrami, Jean Sulem, Jean-Pierre Wallez, le Quatuor Rosamonde pour des concerts dans toute l’Europe, en Israël et aux Etats-Unis.

Engagée dans l'interprétation de la musique contemporaine, elle est la dédicataire de deux pièces pour alto solo crées à l’IRCAM : le Caprice pour alto seul et électronique du compositeur japonais Keita Matsumiya (2012) et Drifting de Pierre Stordeur (création avril 2013). Elle est régulièrement invitée à jouer avec l’Ensemble Modern de Francfort et l’ensemble contrechamps à Genève.

Noémie Bialobroda a étudié avec Nobuko Imai et Miguel Da Silva à la Haute école de Musique de Genève puis au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris en Diplôme d'Artiste Interprète (3ème cycle) où elle se perfectionne auprès de Jean Sulem.

Elle est fondatrice et responsable artistique de la Geneva International String Academy.

Pauline Boudon commence le violoncelle à l’âge de trois ans à Lyon. Pour ses études, elle rejoint le Conservatoire de St Maur-des-Fossés avant d’entrer à l’unanimité au CNSMD de Paris à l’âge de 17 ans, dans la classe de Jérôme Pernoo et Cyrill Lacrouts, dont elle sort diplômée d’une licence mention Très Bien à l’unanimité avec félicitations du jury. Elle complète ensuite sa formation en Master auprès de Marc Coppey, Tatjana Uhde et Pauline Bartissol.

En 2022, elle est sélectionnée aux masterclasses de l’Académie Kronberg, puis se produit à la Biennale de violoncelle d’Amsterdam. En 2023, elle intègre la promotion Brahms de l’Académie Philippe Jaroussky où elle travaille avec Anne Gastinel. Passionnée par la musique de chambre, Pauline intègre en 2024 le CNSMDP en master avec Iris Scialom et Nicolas Bourdoncle (trio) dans la classe de François Salque, Claire Désert et Louis Rodde. Elle se produit très régulièrement en duo violoncelle-piano avec Martin Jaspard.

Elle est membre fondateur du Quatuor Citadelles, au sein duquel elle bénéficie de l'enseignement de François Salque et de Jean Sulem, ainsi que celui de Miguel Da Silva.

Elle joue régulièrement avec l’Orchestre de l’Opéra de Paris, et est invitée dans de nombreux festivals, notamment aux Rencontres Musicales de la Baule, au Festival de La Chaise Dieu, aux Musicales du Plessis Bourré, au festival Musica, à la Geneva String Academy, au festival du Pontlevoy, au festival Musée en Musique.

Elle partage la scène avec d’éminents musiciens, parmi lesquels Ulf Wallin, Peter Bruns, Anne Gastinel, François Salque, le Quatuor Arod, Marianna Shirinyan, Marc Coppey. Elle reçoit en outre l’enseignement de Valentin Erben, Antoine Lederlin, Corina Belcea, Frans Helmerson, Luis Claret, Gary Hoffman.

En juin 2024, à la Seine Musicale, elle interprète les Variations Rococo accompagnée par l’Orchestre de la Garde Républicaine.

Le violoniste américano-italien Alexander Franco Goldberg, âgé de 23 ans, est un interprète ardent et sensible qui relie la musique à des considérations esthétiques et littéraires plus larges, enrichissant ainsi ses performances. Alexander est passionné par le lien entre les performances musicales et la littérature, la poésie et l'art. Il a étudié avec Salvatore Accardo à Crémone au Centre Stauffer pour les cordes.

Il a récemment obtenu un master en violon à la Yale School of Music, où il a été le premier et le seul étudiant admis dans le nouveau programme de double diplôme BA/MM de Yale ; il est diplômé de Yale avec un BA en philosophie cum laude. À Yale, Alexander a reçu la "Head of College Cup" pour un accomplissement intellectuel exceptionnel et une promesse créative, et le prix Selden pour sa verve, son idéalisme et son intérêt constructif pour la musique et les humanités. Alexander continue à lier musique et recherches académiques en tant que chercheur adjoint au Centro di Sonologia Computazionale de l'Université de Padoue, où il travaillera sur des installations musicales multidisciplinaires et multimédias.

Il a remporté le premier prix au concours de concerto William Waite de Yale, interprétant le concerto pour violon de Brahms avec le Yale Symphony; et a récemment remporté les premiers prix aux concours de violon Maria Labia, Vittorio Vitti et Città D'Alessandria, ainsi que le deuxième prix au concours inaugural Grunewald à Berlin.

La musique de chambre constitue une partie essentielle de l'identité musicale d'Alexander : il a étudié à la Taos School of Music et a reçu une bourse de mérite complète pour Music@Menlo. Il est retourné à Taos lors d'une tournée de concerts de sensibilisation au Nouveau-Mexique, où il a interprété des quatuors aux côtés de Nina Lee du Brentano Quartet.

Alexander est également passionné par la musique contemporaine et les genres innovants. Il a été membre de l'Académie contemporaine du Festival de Lucerne et a joué en petit ensemble avec Gilles Apap sur la scène du Casals Forum de l'Académie de Kronberg. En tant que lauréat du concours international de musique contemporaine du Festival de Reate, il a présenté un programme de Bach et Berio dans leur série de concerts d'automne 2023, en plus de donner une conférence lors de leur événement de sensibilisation scolaire Progetto Scuole.

Parmi les faits marquants de la saison récente, citons des performances en tant que soliste dans la Fantasia Concertante de Tippett avec le Yale Philharmonia et une performance en quatuor au Santa Fe Pro Musica. Il s'est produit à la Weill Recital Hall de Carnegie Hall en tant que lauréat du concours "American Protégé International Competition", et au Jordan Hall de Boston pour l'émission "National Public Radio’s From the Top". Il a étudié avec Ani Kavafian (2018-2023), Donald Weilerstein (2014-2018) et Ilya Gringolts, avec qui il a suivi des Corsi di Perfezionamento à l'Accademia Chigiana.

Après avoir étudié sous la tutelle de Noémie Bialobroda à Genève, Sarah Strohm a rejoint en septembre 2024 la classe de Jean Sulem au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris.

Sa participation depuis son jeune âge à des concours internationaux lui a valu de se faire remarquer à plusieurs reprises. A seulement 16 ans, elle obtient le 2ème prix du concours Johannes Brahms (2021). Lauréate d’une mention honorifique et du prix pour la meilleure interprétation de la pièce d’Oskar Nedbal au concours international d’alto Oskar Nedbal (2023), elle est en 2025 la plus jeune demi-finaliste du prestigieux concours d’alto Lionel Tertis. Elle a aussi reçu le 1er prix du concours de la Aims Fondation pour jouer en soliste avec orchestre symphonique (2019).) Au niveau national, elle a remporté le 1er prix du concours Valiant Forum dans le cadre du festival Murten Classics (2023) et est également multi-lauréate du Concours suisse de musique pour la jeunesse (2016 ; 2018 ; 2022 ; 2024).  

En parallèle, Sarah participe régulièrement à des académies internationales de haut niveau comme l’Académie des solistes du Verbier Festival, la Seiji Ozawa International Academy, les master-classes de l’IMS Prussia Cove, les Lac Leman Music Masterclasses, Keshet Eilon String Mastercourse, la Geneva International String Academy ou encore les Workshops de l’Académie Kronberg. Elle a ainsi pu se perfectionner auprès de personnalités artistiques de renom comme Nobuko Imai, Tatjana Masurenko, Lawrence Power, Thomas Riebl, Antoine Tamestit et Tabea Zimmermann.

Ses apparitions comme soliste incluent le concerto pour alto de Telemann avec les Boho Strings (festival Murten Classics), le concerto pour alto de Hoffmeister avec le Collegium Musicum Basel, le double concerto pour alto et clarinette de Bruch, la Romance de Bruch ou encore le Pot-pourri pour alto et orchestre de Hummel. Enfin, son implication dans le domaine de la musique de chambre lui a permis de se produire aux côtés de musiciens confirmés comme Corina Belcea, Peter Bruns, Svetlana Makarova, Sergey Ostrovsky, Antje Weithaas et Robin Wilson.

Sarah est soutenue par la fondation Lyra et la fondation Ruth et Ernst Burkhalter.

Arne Zeller a commencé à jouer du violoncelle à l'âge de six ans et est devenu membre de la classe pré-universitaire du professeur Peter Bruns à la Hochschule für Musik und Theater Felix Mendelssohn Bartholdy Leipzig tout en poursuivant ses études secondaires. Après avoir obtenu son diplôme en 2024, il étudie avec Frans Helmerson à la Kronberg Academy. Il reçoit également d’importants enseignements artistiques lors de masterclasses régulières avec Jens Peter Maintz.

Il a remporté de nombreux prix et distinctions, notamment le premier prix du concours international de violoncelle Anna Kull à Graz en 2020, le premier prix du concours international Gustav Mahler de violoncelle en 2022 à Prague, le deuxième prix du 29e Concours international Brahms 2023 à Pörtschach et le premier prix du 40e Prix Pablo Casals 2024 à El Vendrell. En outre, Arne a été récompensé par de nombreux premiers prix nationaux et prix spéciaux dans le cadre du concours fédéral allemand "Jugend musiziert".

En 2022 et 2024, Arne a participé activement aux masterclasses de violoncelle de la Kronberg Academy, où il a également été sélectionné comme junior pour "Chamber Music Connects the World" en 2024. Il a acquis une précieuse expérience en musique de chambre lors de cours internationaux tels que la Geneva International String Academy, la Henle Chamber Music Academy et le programme des solistes de la Verbier Festival Academy. Il a également été académiste au Festival de Moritzburg et au Festival Con Spirito de Leipzig.

Dans le cadre de ses activités de concert, il a eu le privilège de partager la scène avec des artistes tels que Gidon Kremer, Lawrence Power, Jens-Peter Maintz, Peter Bruns, Valentin Erben, Noémie Bialobroda, Sergey Ostrovsky, Jan Vogler et Torleif Thedéen, ainsi qu’avec l’Eliot Quartett.

Arne a fait ses débuts en tant que soliste avec orchestre à l'âge de 13 ans, interprétant les Variations Rococo de Tchaïkovski. Il s’est ensuite produit avec les Philharmoniques de Baden-Baden, l’Euro Symphony Orchestra, le MainKammerOrchester et la Kremerata Baltica. En 2024, il a également joué en tant que soliste avec le Frankfurt Radio Symphony Orchestra à plusieurs reprises dans le cadre d'un projet destiné aux écoles, y compris celles à besoins éducatifs particuliers. La même année, il s'est produit en soliste avec l'Orchestre universitaire de Mayence devant 2 000 élèves du primaire à l’"Alte Oper" de Francfort, sous la direction de Felix Koch.

De 2021 à 2024, Arne a été membre de l’ensemble de renommée internationale "LGT Young Soloists", acquérant une expérience scénique précieuse tant en musique d’ensemble qu’en tant que soliste lors de concerts à travers le monde. Il a également bénéficié d'impulsions artistiques supplémentaires à travers des masterclasses avec Ivan Monighetti, Hans Jørgen Jensen, Jan Vogler, Gary Hoffman et Steven Isserlis.

Depuis octobre 2024, Arne forme, avec le violoniste Leonhard Baumgartner et le pianiste Simon Haje, un trio avec piano qui entreprendra une tournée de concerts internationale en 2025, soutenue par la Music Academy Liechtenstein.

Arne Zeller est boursier de la "Deutsche Stiftung Musikleben", de l'International Music Academy Liechtenstein et de la Studienstiftung des Deutschen Volkes. Il bénéficie également du soutien de la Peter-Klöckner-Stiftung et de l'association "Freunde junger Musiker Mainz/Wiesbaden".

Parmi ses autres distinctions notables figurent le Lichtenberger Musikpreis 2022, le Werner Stiefel Preis 2022, le Martin Stadtfeld Prize, la bourse Jütting 2023 ainsi que la bourse Pergamenschikow lors des masterclasses de violoncelle de la Kronberg Academy en 2024.

Arne joue gracieusement sur un violoncelle Charles Adolphe Maucotel "ex-Tortelier" (Paris, 1850), prêté généreusement par un membre de la Stretton Society. Lauréat du prix du "Deutscher Musikinstrumentenfonds", il joue également un violoncelle d’Antonio Sgarbi, Rome 1894, prêté par le "Kulturkreis der deutschen Wirtschaft" au sein du BDI e.V.